lundi 30 mai 2011

J moins 3 - L'angoisse monte


Jour ‘J’ moins 3. Tout est prêt ? C’est louche !

J’ai fini les road-books samedi.
Les routes sont dans mon GPS (au cas où).
Le restaurant et l’hôtel sont confirmés.
Ça m’angoisse.
Ben oui, d’habitude je suis prêt à la dernière minute, mais là, tout à l’air sous contrôle…
C’est pas normal

Alors quand ce matin, la bétaillère à commencé à grincer comme d’habitude (des saletés dans les plaquettes) je ne me suis pas inquiété.
Mais quand elle a couiné sévère sur les derniers centimètres de freinage, là j’ai senti comme une boule au ventre.
Imaginez un peu le tableau :
Plaquettes de frein à l’agonie… vite, trouver un mécano ouvert (on est lundi) et dans le meilleur des cas, il me change rapido les plaquettes et  je me tape le rodage des freins jusqu’au vendredi midi (faut compter 200km de roulage « normal » ; en gros, l’autoroute ça compte pas). La moitié du WE est gâché.
Dans le pire des cas, il ne peut pas me les changer sans rdv (eh, on est à Paris) et là : plus de bécane pour les Ardennes, je crise !!!!!

Allez hop, direction le meilleur concessionnaire Suzuki de la région* : Suzuki La Défense.
Ça tombe bien : ils sont ouvert du Lundi au Vendredi et c’est à côté du bureau, je serai presque pas en retard :)
Monsieur Henri Farcigny, le taulier, me reçoit lui-même et me dépêche un gentil mécano pour un premier contrôle visuel.
L’angoisse me serre les tripes, je vais ruiner mon calcif si j’ai plus de plaquette à 3 jours de la sortie de l’année.
Le verdict tombe : « il te reste 2 à 3mm sur la plaquette la plus usée, c’est bon tu peux y aller ».
Nonobstant l’optimiste de ce très gentil mécanicien, je dois bien avouer que savoir qu’il me reste 2 à 3 mm ne me rend pas des plus confiants quant à la durée de vie restante de ces plaquettes.
« Euh, je dois faire plus de 1000 bornes avec des timbrés, ça va le faire quand même ? »
« Mais oui, c’est bon. »
« Bon ben ok, alors »

AAAAHAAAAHAAAAHAAAAHAAAAHAAAAHAAAAHAAAAAAAAAAAAAAAAAAH (rire barjot) je vais tous vous pourrir !!!!!
I’m happy

* pour moi le meilleur Suzuki de France ça reste Vincent Motos à St Pierre du Mont, à côté de mon bled natal. C’est des anges, les gars là-bas.

lundi 23 mai 2011

J moins 10


Jour ‘J’ moins 10. La date se rapproche.

Les défections également …
Flo ne sera pas là (Phiphi va pouvoir bouriner comme un sagouin et faire frotter les valises).
Lucio après les Cévennes a peur de s’ennuyer dans les Ardennes :o)
Pascal ne viendra pas poser ses roues à crampons sur les routes de légende de la vallée de la Semois, dommage : ce sont des routes pour les trails !
Les Babanèses sont incertains, rapport à un méchant ABS qui marche pô.

Les routes sont tracées : j’ai changé pas mal de choses par rapport à l’an passé, histoire de ne pas trop se répéter.
On repassera forcément par les merveilleuses routes déjà pratiquées (la vallée de la Semois vers Bouillon, le long de la Meuse vers Dinant…) mais j’ai essayé de privilégier les virolos (ben tiens).
Reste les Road-Books au format tableau à rédiger (la partie la moins fun).
Je vous envoie tout ça dès que c’est prêt.

En attendant, gonflez les pneus, révisez les montures et réparez les FJR !
Gaaaaazzzzz

lundi 16 mai 2011

une petite mise en 'roues' en Chevreuse


Ce dimanche j’ai repris la moto, histoire de voir si mon poignet supportait des freinages de trappeur.
Eh bien la réponse est oui ! Et c’est une bonne nouvelle : je vais pouvoir vous pourrir au freinage dans les virolos Ardennais. Ben oui, dans les lignes droites j’ai peu de chance de tenir la distance…
Remarquez que des lignes droites, il n’y en a pas tant que ça sur les road-books que j’ai concoctés :)

Du coup, pour me chauffer les pneus je suis allé en vallée de Chevreuse hier…
Ben c’est toujours aussi sympa ;)
Saint-Rémy les Chevreuses, Cernay, Dampierre, la route des 17 tournants, Lévis Saint-Nom. Que du bonheur.
Quelques rares cyclistes (pour une fois), des voitures (comme toujours) et des Gendarmes (comme souvent).
Un beau dimanche au soleil, quoi !

lundi 9 mai 2011

Tout va bien


Hello,

Bon ok, j'ai du annuler la sortie de mise en jambes à Honfleur prétextant que Météo France c'est que des gros nases et qu'ils mériteraient même de rouler en scoot tellement ils sont nuls.
Il n'empêche que cela m'arrangeait bien... je dois l'avouer.
En gros et en bref, une vilaine tendinite m’empêche de prendre appui sur mes 2 poignets et je risque d’être très embêté pour freiner lors de la prochaine sortie.

Je vous l’accorde : freiner, c’est pour les lâches J Mais quand il faut stopper les 220kg de la bétaillère + pilote + passagère + bagages, il vaut mieux être en pleine possession de ses moyens.
Vous dites ? « Je n’ai jamais été en pleine possession de mes moyens » ? … :-/
C’est pas faux… ;)

En tous cas, je n’ai pas touché à ma moto depuis 3 semaines et je vais encore observer 2 semaines de repos complet : je prends ma voiture, boite auto, clim, radio, le pied !
Tout ça afin d’être en pleine forme pour vous pourrir !
Comment ? « Je ne suis jamais en pleine forme » ? … :-/
Je vais finir par croire que vous m’en voulez…
Hein ? « Je suis parano, hypochondriaque, limite schyzo » ?
Boaf … tant que ça m’empêche pas de rouler à moto, c’est que c’est pas bien grave. :o)


Gaaaaazzz (mais doucement quand même)
Jay.

dimanche 1 mai 2011

J -30

Les organisations des sorties se suivent mais ne se ressemblent pas…

A un mois du départ, nous peaufinons les détails du week-end dans les Ardennes.
A j-75 on était bon, on avait les RB, l’hôtel était réservé et il ne restait plus qu’à rouler et à s’arrêter dans les troquets du bord de Meuse, de Sambre et de l’Eau d’Heure (ça ne s’invente pas).
Mais comme cela n’aura pas échappé à votre sagacité de motard aguerri, à l’esprit aussi vif que le sanglier surgissant du sous-bois sous votre roue avant en pleine descente de la route au 17 tournants, je parle au passé.
Eh oui, on était prêt… mais c’était sans compter sur les difficultés de dernières minutes ou les rebondissements dont l’organisation d’une sortie moto est souvent parsemées (comme les demi-tours, les intempéries, les ‘on en a perdu un’, etc…)

En fait, je ne sais pas si se sont les récits de la précédente sortie Ardennaise ou la confiance aveugle dans les choix de l’organisation en termes de routes, pauses, hôtels et restos (bon allez, je l’avoue, je penche plutôt pour la première hypothèse) mais en tous cas le nombre d’inscrits a largement dépassé la capacité d’accueil de l’hôtel réservé.

Et avec 16 participants et 12 motos inscrits à ce jour, bien que nous soyons loin de notre record de 17 motos et 24 participants, il ne fut pas simple de trouver un hôtel pouvant tous nous accueillir.
En effet, tous les établissements de la région sont pris d’assaut en cette saison car, allez savoir pourquoi, une bande de fondus reconstitue chaque année une vague bataille ayant  eu lieu dans le coin (mais pas en cette saison : ils ne sont pas complètement cintrés pour faire ça en plein hiver quand même). Et du coup plus un seul hôtel abordable dans la coin. Oui, abordable, car à 150€ la nuit on a bien trouvé des chambres :).

Il a donc fallu reloger tout ce beau monde ! Et grâce à notre mascotte Rébecca, nous avons trouvé le gite et le couvert non loin de notre précédent point de chute.
Mais justement : chut ! Je ne vous en dis pas plus, laissant à la charmante demoiselle l’honneur de vous présenter l’hôtel au frigo plein de bières (sur ses recommandations expresses) qu’elle nous a dégoté.

 A très bientôt pour plus de détails.