mercredi 31 août 2011

Dieu que c'est moche... et lent ... et moche...

Crénom que c'est moche !
De retour en région parisienne, mon premier contact "deuxrouesmotorisé" fut avec cette cocho-loperie (je fais des efforts pour être poli) de Piaggio MP3. J'avais oublié, le temps de ma trêve estivale bien méritée, à quel point c'était moche... et lent ! Du coup, ça met plus de temps à te passer sous les yeux et ça te gâche le paysage encore plus longtemps !


Mais je ne vais pas me plaindre de la vitesse limitée de ces moto-crottes (sauf que la merde est dessus au lieu de dedans) vu comment leurs usagers les conduisent. Mais je dois admettre que le retour à la réalité urbaine fut abrupt.


Heureusement que ma chouette me ravit toujours autant, malgré la couche de saleté qui la recouvre. A ce propos c'est décidé : ce week-end j'explique à mes enfants à quel point c'est amusant de laver une moto :)

mercredi 24 août 2011

Le vent m'a dit...


Le vent d’Ouest m’a raconté une bien étrange histoire cet été sur le sable d’une plage Atlantique.
Il est arrivé à mes oreilles, pourtant fort peu développées au regard de mon nez, que certains parmi nous fomenteraient un véritable coup d’état. Finalement le vent de liberté qui a balayé les régimes autocratiques ces derniers mois aura peut-être donné des idées à certains d’entre-toi, ami motard.

Ainsi, à la fin de notre périple dans les Ardennes Belges, je pensais que seules les réminiscences des libations de la veille pouvaient justifier les élucubrations que j’avais ouïes lors de notre dernière halte autoroutière.
Mais, las, il n’en était rien…
Certaines brebis galleuses du groupe, déjà montées comme des boucs (ben oui, une brebis ça ne peut pas être montée comme un taureau ; faut pas raconter n’importe quoi non plus) auraient touchées du doigt l’objet de leurs désirs, cédant à leur penchant pour la surenchère au niveau de la taille de leur engin.
Et, non contents de l’infidélité faite à leurs nippones machines déjà surpuissantes eu égard à leur triste niveau de pilotage, ces cochons (une vraie basse cour Les Raides Buses) auraient poussé le vice jusqu’à pactiser, signant de leur ‘pas si blanche’ main un blanc-seing au triste sire germanique. Il est vrai que ce dernier a su les allécher avec moult cylindres et pistons, sans parler des joyeusetés zélectroniques et autres assistance au (pardonnez-moi le mot) ‘pilotage’.

Ainsi donc,  notre groupe de motards, historiquement composé d’un noyau mou et dissident de FJRiste, se verra prochainement appauvri de quelques unités de ces brélons anémiques et accueillera avec sa mauvaise foi habituelle, force quolibets et regards envieux (faut pas déconner, non plus) les remplaçantes teutonnes si(x) cylindrées.

Mais le vent du Sud m’a soufflé dans l’intercom qu’une des pauvres montures délaissées a trouvé un nouveau maître (et pour la peine le mot n’est pas usurpé le moins du monde) au sein de ce même groupe.

Décidément, le vent tourne… mais parfois en rond, et ça tombe bien : on aime ça, faire des ronds avec nos meules.