vendredi 25 octobre 2013

Nouvelle arrivée dans le groupe des Raides Buses




Ok, pour le moment elle dort chez mon frère à Bordeaux, mais j'ai craqué pour la belle qui nous a escorté le jour de notre mariage ... et qui a fini par terre :)

Les yeux avertis l'auront reconnue, pour les autres c'est un 883R de 2003 édition 100ème anniversaire.

J'espère la remonter au printemps ou l'été prochain, en attendant elle se fait bichonner par le frangin.

mercredi 25 septembre 2013

Échappée Corse ou les pérégrinations (voire les errements) Corses de nos (pré)retraités Pat', Lucio, Nono et Phiphi.

Vendredi 20/09 - Départ depuis les Quais de Boulogne-Billancourt


Étape 1 - racontée par Phiphi :
Après avoir récupéré les codes des chambres à Pouilly, nous somme repartis vers le nord en direction de Montbard puis nous avons longé le vallon de Fontenay. Ce vallon avec un éclairage rasant du soir est superbe. Au fond du vallon, sur les hauteurs le village de Touillon. Arrêt chez les copains bourguignons chez qui nous avons particulièrement été bien reçus pour le dîner. Le vin blanc qui accompagnait le poisson était.... je ne sais pas quoi dire, excellent. Le plateau de fromage digne d'un grand fromager avec une petite dizaine de fromages. La semaine démarre fort.
Demain direction Mercoule où nous récupérons Patrick pour déjeuner chez les Parents de Bruno.

Luc est déjà au bord de la mer en train de boire une bière.
 Photo de la vue la maison des amis.

Samedi 21/09

Patrick retrouve les Béhémistes :
Une heure de route et déjà un Check de la K1600 de Philippe !
Pas grave : il manque de l'huile (que Bruno a du fournir), vérif de la pression des pneus non faite, moto sale et conducteur impertinent et râleur, comme d'hab !


22h10 - départ pour la Corse arrosé !

Bière locale ;)


Dimanche 22/09 - Arrivée en Corse

7h et nous sommes arrivés. Ce bateau est une vraie horloge.
Sur la photo ce n'est pas le Corsica mais il lui ressemble.
Gaaazzzzzz

9h00 - Nos compères retrouvent Lucio au bord de la mer

9h45 - Brando

11h30 - Brèves de compteurs
Phiphi :
Bien, on est mal parti. Patrick a fait les courses. Il s'est fait refourgué un saucisson Corse (un Justin Bridou déguisé) pour 40 euros seulement. Voila on est mal barré.

Droit de réponse de Pat' : 
Plus on les cajole ces enfants plus ils sont ingrats.
On leur propose de pas mourir idiot en goûtant les spécialités locales.
On leur offre un énorme saucisson qui nous a déjà ravis pour un repas quasiment gastronomique et on se demande si on va arriver à le finir avant la fin des vacances.
Et ils vous renvoient une incroyable malhonnêteté intellectuelle en transformant les 40€ le kilo en prix du saucisson. 
Bon c'etait à prévoir, dès le deuxième jour y'a pas que les motos qui balancent, on va revoir le comité éditorial. 



13h30 - Saucisson Corse a un prix Leader Price.
Avec une vue extraordinaire (gratuite la vue)
Putain c'est beau!


Résumé de la première journée : Bastia - St Florent 
Distance 115 km.
Que s'est il passé?
Pour commencer, sitôt débarqués, nous avons pris un café sur la place du port de Bastia afin de nous réveiller.
Lucio n'était pas présent, car après un repérage actif, la veille, il avait conclu qu'il était impossible de se garer à Bastia.
Étonnamment, en allant prendre notre café nous avons trouvé un parking de 300 places, probablement insuffisant pour Lucio.
Vous le connaissez, il lui faut bien 50 m² pour garer sa moto, alors en voiture....
Bref nous sommes partis après le café pour une ballade de 115 km en direction St Florent.
Et c'était beau (voir photos), vous allez baver. Pas une ligne droite, des virages à gogo, infernal, vous auriez certainement apprécié. D'ailleurs, Bruno en a été malade alors qu'il a résisté sur le bateau.
Fidèle à sa réputation, Philippe à une nouvelle fois découvert une déchetterie Corse, sans issue. Celle-ci nous a amené à un demi-tour tactique et technique (du jamais vu) dans le sable et le gravillon. Heureusement, Lucio était en voiture, sinon nous serions actuellement à Bastia au service des urgences.

Perdant de temps en temps Lucio, 
dans sa petite auto
ne suivant pas les motos,
Machillot
en excellent chien berger du troupeau
est allé cherché moulto
notre Lucio l
d'où le nouveau surnom de Patrick: "REX va chercher Lucio".

Soyons honnêtes, la beauté du paysage, les courbures de la route, et la fatigue de la nuit dans le ferry, nous ont permis de réaliser le triste record de 115 km en 7 heures!
On est inquiets pour demain avec 150 km, nous ne sommes pas arrivés.

Concernant la climatologie, très important pour les buvettes et arrêts pipi (forcément), nous avons atteint les 32 degrés. Sauf Lucio, qui était à -5° avec sa clim dans sa petite auto, d'où le nouveau surnom de Lucio: "OUI OUI et sa petite auto".

Ce soir, petit restaurant gastronomique à St Florent, et petit dodo, réparateur, bien mérité.
Demain St Florent - Porto, une autre aventure.

Lucio, Bruno, Machillot, Philippot.











Lundi 23/09 - Plein les yeux

Préambule :
Avant de commencer la journée revenons à la soirée d’hier, à St Florent.
Après quelques agapes traditionnelles, nous sommes allés, d’un pas alerte (alerte qui pourra), faire une promenade digestive sur le port.
En admiration devant les bouillottes (pardon, beaux yachts) Philippe s’arrêta subitement et s’exclama : « Ah, c’est formidable ; ils ont tous des plongeoirs »
Nous sommes restés dubitatifs face à cette exclamation, suite à notre explication, il a compris que tous les bateaux avaient une passerelle d’accès (NDPhiphi : ‘je tiens à préciser que j’écris sous la contrainte’).
Revenons à ce matin, avant de prendre la route nous avons visité St Florent où nous avons subit, sous la contrainte, un ipad culturel de Patrick sur l’histoire de la Citadelle. Le premier à se coucher, fut Bruno, qui s’étala, non pas culturellement, mais de toute sa masse dans l'escalier du port, confirmant ainsi la formule de Newton : tout Bruno qui tombe ne rebondit pas.
Enfin nous partîmes à 5 et 200 mètres plus tard nous n’étions plus que 4 ; Patrice (un cassoulet sur 2 roues, rencontré hier) totalement intégré au groupe, s’est perdu dès les premières minutes. Mais nous avons immédiatement missionné REX qui est fidèlement revenu avec Patrice, son nouveau compagnon.
Virolos, virolos, vaches et cailloux nous ont accompagnés au cours de cette journée. Après une allure fantastique de 30 km en 2 heures, fatigués, sous ce soleil harassant, du haut de la montagne nous avons aperçu une sympathique petite plage où nous avons déjeuné.
Occupons nous de Lucio. Depuis 2 jours, à chaque fois qui sort de sa voiture il nous indique qu’il a un gros problème, car à un voyant rouge et une alarme sonne sans arrêt. Oui, oui, j’ai regardé sur la notice, je n’ai rien trouvé.
Nous avons pris en main le problème, et avons immédiatement compris, que le sandwich saucisson Corse, en plus de son sac à dos, sur le siège passager, provoquait l’alarme ceinture passager non verrouillée.  Maintenant il met la ceinture de sécurité à son sandwich…
Virolos, Virolos, Philippe à le cul en lambeau, et nous sommes arrivés à Porto.
Philippot, Bruno, Lucio, Machillot (dit Rex)

Phiphi découvre les yachts et leurs "plongeoirs"
Bruno : Déjeuner sur une plage... Il fait chaud c'est dur...

A 18h30 : arrivée à Porto et hop ! Piscine

Tout le monde n'aime pas la piscine :
Voici un AFNI : Animal Flottant Non Identifié.
Mais je vous fais confiance vous allez le reconnaître.

La vue est toujours aussi belle !

En direct des calanches de Piana





Cargese








Mardi 24/09 - Journée harassante

Dicton du jour : avec les Raides Buses, il ne faut pas manquer une sortie.
Aujourd’hui, notre nouvel adhérent, le cassoulet à roulette, a décidé de partir seul, pour arsouiller un peu plus avec son VFR.
Nous sommes donc partis de Porto pour atteindre Propriano.
C’était beau, mais cela devient lassant de voir autant de beaux virages et rivages à leurs âges (dit Bruno). Nous pensons que vous ne pouvez pas nous comprendre.
Lors d’une montée, Bruno posa cette question pertinente et au combien juste : "Est-ce que ça monte jusqu’en haut ?"
Philippe répondit : "oui ! et ca descend jusqu’en bas."
De quelle race est Rex (Patrick) ? De toute évidence, compte tenu du nombre de bains de mer qu’il prend, c’est certainement un terre-neuve, enfin un vieux terre-neuve.

Mais avons-nous tout dit sur la soirée d’hier ?
A peine sortis du restaurant, la belle Estelle, nous hella : "c’est à qui cette clef de chambre ?"
"C’est à moi" répondit Philippe.
"Bien joué Philippe" répondirent les cloportes du groupe.
Mais revenons à la balade. Les motos premiums, adoptèrent une allure sénatoriale, alors que Rex, comme tous les chiens fous, doublait , revenait, doublait, revenait, à tel point que Bruno ne savait plus où était Rex.
La balade s’est terminée rapidement, avec des virolos à gogo.
Mais revenons à Patrice. Même pas encore initié, il se permet quelques écarts de conduite face aux seigneurs des K16, en traitant nos belles machines de canapés à roulettes.
Pour rappel, les comptes rendus sont le résultat d’une cogitation collégiale et alcoolisé.
PS : pour tout ceux qui par mail nous disent profitez bien , rassurez vous pas une seconde n'est perdue.

Bruno, Lucio, Philippo, Machillot.

Cela dit il est arrivé après nous à l’hôtel.









Mercredi 25/09 - Propriano - Portovecchio

Dicton du jour :
A Bonifacio, tu perdras Lucio.

Départ compliqué et difficile. Pour des raisons logistiques, Les célèbres BMistes K16 Dupond et Dupont étaient logés à Propriano, pendant que le non moins célèbre couple Lucio et son compagnon Patrick étaient eux, à Sartène (dixit la patronne de l’hôtel : «  vous avez la même chambre ? »
Il nous a donc fallu rejoindre à Sartène nos deux compères. Afin qu’ils puissent profiter un maximum de cette vie de couple, que nous n’avions pas perçu au début du séjour, nous avons pris le temps afin de ne pas se présenter trop tôt au saut du lit.

Journée que nous appellerons : journée de liaison (voir jargon du tour de France)
En effet un seul arrêt, à Bonifacio où nous avons pris le temps d’une visite culturelle et sportive voire extrême (la seule probablement de la semaine). Tout a commencé par la descente et la montée de l’escalier du Roi d’Aragon (187 marches d’environ 50 cm de haut) sauf pour Bruno, prétextant qu’il connaissait déjà. Cela étant fait nous nous sommes arrêtés longuement pour récupérer à la table d’une pizzeria afin d’effectuer un refroidissement avec liquide adéquat. Nous avons ensuite suivi notre guide touristique et non spirituel dans les rues de Bonifacio, avec Bruno, mais sans Lucio parti avec sa petite auto (oui, oui). Ce guide, infatigable, a passé son temps à vouloir me faire prendre des photos de maisons quelconques, voire sans intérêt architectural mais chargées d’histoire. Tout le monde sait que l’histoire est lisible sur les photos.
Puis, une visite du cimetière marin, sans Bruno pour le plus fatiguant.
La visite terminée, nous partîmes en direction de l’hôtel où seul PGV est arrivé ayant été abandonné par Bruno et Patrick qui se sont baignés dans cette belle mère.
Une fois tous réunis à l’hôtel, nous avons eu le plaisir de constater notre surclassent mini villa face à la baie de PINARELLO (voir photos de ce matin envoyé par le p’tit con ).
PS : une information de dernière minute laisse supposer que Corsica serait en grève en fin de semaine. A priori l’hôtelier nous a confirmé l’information.

Le comité de Rédaction vous souhaite une bonne journée active, concentrée, efficace et prête a affronter l’arrivée d’une dépression collective.


 Nos bungalows

La vue depuis nos bungalows

Bruno : entre Propiano et Saterne j'ai trouvé 2 épaves sur une plage déserte


Comme tous les soirs nous allons nous installer dans un restaurant avec mon petit ordinateur portable, afin de réaliser, en comité collégial de rédaction, le résumé de notre journée.
Mais avant de travailler à cette rédaction, voici un premier lot de photos de notre journée.
Lot qui a pour vocation de vous faire regretter de ne  pas être là ou peut-être de vous donner l'envie d'y aller.















Désolé mais impossible de remettre cette photo dans le bon sens !








Jeudi 26/09 - Voyage aux USA Corse


Aujourd’hui est un triste jour. C’est notre dernière journée complète en Corse. Demain, si Corsica Ferry le veut bien, nous reprenons le bateau de nuit pour un retour, forcé, sur le continent.
En attendant, revenons à cette journée orientée montagne avec un trip extraordinaire de virages, de tangages, de ballottages avec quelques nuages en Haute Corse.
Extraordinaire canyon, type USA, en plus petit, restons humble mais réaliste. Cette journée, une nouvelle fois, nous a fait découvrir des paysages de montagnes de toute beauté, tantôt américain, tantôt Cévenole et tantôt forêt de Fontainebleau. Bref, bloqués sur leur île les Corses ont tout à disposition.
Tout pourrait paraître idyllique si le naturel (mauvaise foi, grognon , bougon, simplet, etc) des raides Buses, ne revenait au galop.
Pour commencer parlons du Cassoulet à deux roues (Patrice sur VFR) : à peine arrêté au premier col, celui-ci, regardant nos K 1600 allemandes, posa la question suivante : «  depuis quand les allemands ont abandonné les tourelles sur les panzers K16 ? » (Note du secrétaire qui fait les copier/coller sur le blog : j'aime bien l'esprit de ce garçon).
A peine nous avait il agressé qu’à l’arrêt suivant, devant le promontoire recouvert de bougies  sur lequel culmine la statue de Notre Dame des Neiges, celui-ci propose, que l’on y dépose quelques bougies de K16 qui a priori ne servent à rien. (re NDS : décidément son humour est très Raides Busiens !)
Exceptionnellement Lucio n’a pas grogné aujourd’hui, très heureux d’être derrière un car qui lui ouvrait la route. La seule vue de Lucio était le cul du car Santini.
La pause déjeuner, à Zonza a failli se prolonger très longuement, en effet, le U de Bruno restant bloqué un certain temps. Mais la patience et les doigts de fée de PGV, ont eu gain de cause devant ce U récalcitrant et nous avons pu reprendre la route.
La boucle a été bouclée après un petit périple dans le brouillard Corse (voir les photos).
Nous voici à nouveau à l’hôtel, au bord de la piscine, accompagnés d’une Séréna (Bière blonde corse).
Profitez de ce dernier CR, car demain, nous n’aurons pas le moral d’écrire, avant d’embarquer sur le ferry.
Snif

Le comité de rédaction.