Ma bétaillère vieillissant de
plus en plus malgré les bons soins de Tonton, et le pilote n’allant pas non
plus en rajeunissant, j’ai commencé à lorgner sur d’autres montures. Eh oui, il
en va du motard comme du lapin de garenne : il aime multiplier les
expériences avec de nombreuses et variées partenaires.
Mon choix tend naturellement vers
des trails car, malgré mes petites jambes, j’aime la position « assis bien
droit », les jambes bien dépliées et les bras tendus vers ce grand guidon
qui offre un bras de levier salutaire lors des manœuvres d’urgence. De plus, ce
genre de moto, protège correctement le buste, la tête et les jambes, sans
tomber dans la grosse artillerie des GT ou sport-GT. Et pour finir les
trails-routiers modernes offrent une polyvalence certaine : moyens/bons en
ville (ils n’ont pas forcément la maniabilité d’un roadster de 180kg, mais
compensent avec leur grand guidon), confortables sur nationale et autoroute,
efficaces voire crapuleux sur départementale torturée.
Les candidates au remplacement de
ma bétaillère sont donc la BMW R1200GS, car c’est historiquement le trail qui
fait rêver tous les amateurs du genre, et la Triumph Tiger 800, bonne à tout
faire avec un moteur 3 cylindres envoûtant et rageur quand il le faut. La GS
étant depuis toujours inaccessible tant par son prix que par sa hauteur de
selle, je m’étais « résigné » à déclarer la Tiger digne remplaçante
de ma fidèle V-Strom.
Puis est arrivé la nouvelle BMW F800GT
qui, pour un poids équivalent à ma DL, offre 30 ch de plus et un moteur plus
coupleux, sur le papier tout du moins. Un petit look sympa, un gabarit
raisonnable tant en encombrement qu’en hauteur de selle, un moteur bicylindre
vertical connu, éprouvé et approuvé sur le roadster F800R, bref, une fiche
technique alléchante. Ni une, ni deux, je prends rendez-vous chez le
concessionnaire BMW le plus proche, et me voilà devant la petite nouveauté dans
une robe orange, ma foi pas si moche que ça, pendant une petite heure.
Les détails de cet essai n'étant pas hyper intéressants, je vous donne immédiatement ma conclusion ci-dessous.
Points positifs :
- Moteur
sympa, rageur en haut avec une sonorité bien rauque
- Tenue de
route excellente, très bon ressenti du train avant, suspension arrière
efficacement réglé par l’ESA en option.
- Freinage
impeccable : puissant, sécurisant, très bon ressenti au levier
Points négatifs :
- Position
de conduite contraignante, trop en appui sur les poignets, jambes trop
repliées. Douleurs après 20 mn de ville + route.
- Protection
médiocre : la tête n’est pas protégée, la bulle dirige le flux d’air
directement sur le buste.
Ces points sont bien sûr relatifs à ma V-Strom.
Dans un prochain post, je vous donnerai mon avis sur la R1200R que j'ai eu le plaisir de découvrir pendant toute une journée sur circuit.
Dans un prochain post, je vous donnerai mon avis sur la R1200R que j'ai eu le plaisir de découvrir pendant toute une journée sur circuit.