jeudi 11 avril 2013

Essai BMW F800 GT

Ma bétaillère vieillissant de plus en plus malgré les bons soins de Tonton, et le pilote n’allant pas non plus en rajeunissant, j’ai commencé à lorgner sur d’autres montures. Eh oui, il en va du motard comme du lapin de garenne : il aime multiplier les expériences avec de nombreuses et variées partenaires.
Mon choix tend naturellement vers des trails car, malgré mes petites jambes, j’aime la position « assis bien droit », les jambes bien dépliées et les bras tendus vers ce grand guidon qui offre un bras de levier salutaire lors des manœuvres d’urgence. De plus, ce genre de moto, protège correctement le buste, la tête et les jambes, sans tomber dans la grosse artillerie des GT ou sport-GT. Et pour finir les trails-routiers modernes offrent une polyvalence certaine : moyens/bons en ville (ils n’ont pas forcément la maniabilité d’un roadster de 180kg, mais compensent avec leur grand guidon), confortables sur nationale et autoroute, efficaces voire crapuleux sur départementale torturée.
Les candidates au remplacement de ma bétaillère sont donc la BMW R1200GS, car c’est historiquement le trail qui fait rêver tous les amateurs du genre, et la Triumph Tiger 800, bonne à tout faire avec un moteur 3 cylindres envoûtant et rageur quand il le faut. La GS étant depuis toujours inaccessible tant par son prix que par sa hauteur de selle, je m’étais « résigné » à déclarer la Tiger digne remplaçante de ma fidèle V-Strom.
Puis est arrivé la nouvelle BMW F800GT qui, pour un poids équivalent à ma DL, offre 30 ch de plus et un moteur plus coupleux, sur le papier tout du moins. Un petit look sympa, un gabarit raisonnable tant en encombrement qu’en hauteur de selle, un moteur bicylindre vertical connu, éprouvé et approuvé sur le roadster F800R, bref, une fiche technique alléchante. Ni une, ni deux, je prends rendez-vous chez le concessionnaire BMW le plus proche, et me voilà devant la petite nouveauté dans une robe orange, ma foi pas si moche que ça, pendant une petite heure.

Les détails de cet essai n'étant pas hyper intéressants, je vous donne immédiatement ma conclusion ci-dessous.

Points positifs :
- Moteur sympa, rageur en haut avec une sonorité bien rauque
- Tenue de route excellente, très bon ressenti du train avant, suspension arrière efficacement réglé par l’ESA en option.
- Freinage impeccable : puissant, sécurisant, très bon ressenti au levier

Points négatifs :
- Position de conduite contraignante, trop en appui sur les poignets, jambes trop repliées. Douleurs après 20 mn de ville + route.
- Protection médiocre : la tête n’est pas protégée, la bulle dirige le flux d’air directement sur le buste.

Ces points sont bien sûr relatifs à ma V-Strom.
Dans un prochain post, je vous donnerai mon avis sur la R1200R que j'ai eu le plaisir de découvrir pendant toute une journée sur circuit.